

Référence:
L'orge est une céréale, de la famille des graminées, des régions à climat tempéré, cultivée pour son grain.
Caractéristiques de l'orge :
Agriculture Familiale
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L'orge est une céréale, de la famille des graminées, des régions à climat tempéré, cultivée pour son grain.
Caractéristiques de l'orge :
L'orge est une plante pouvant avoir une hauteur entre 40 et 120 cm. Le grain, lors de la récolte, est entouré d'une enveloppe et se trouve sur un épis, comme le blé.
La consommation d'orge permet de participer aux besoins journaliers en fibres. Une portion d'orge correspond à 120 à 180g d'orge cuit.
Pour 100g d'orge perlé cuit :
Nutriments |
Quantités |
Protéines |
2.26 g |
Lipides |
0.44 g |
Glucides |
25.76 g |
Eau |
68.8 g |
Fibres |
2.46 g |
Vitamine B3 |
2.06 mg |
Vitamine B6 |
0.12 mg |
Cuivre |
0.11 mg |
Magnésium |
22 mg |
Phosphore |
54 mg |
Fer |
1.33 mg |
L'orge fait partie de l’alimentation humaine depuis plusieurs milliers d’années, bien qu’elle soit relativement peu consommée dans notre quotidien. Céréale aux multiples usages, elle entre dans la fabrication du malt, qui compose la bière et le whisky. Dans les pays asiatiques, comme le Japon et la Corée, on consomme aussi une boisson faite à base de feuilles de thé et de grains d’orge. Sous forme de grains, on retrouve notamment l’orge mondé, dont la première enveloppe extérieure a été retirée, mais qui conserve le son et le germe. On retrouve aussi l’orge perlé, dont les grains ont subi de multiples abrasions et perdu le germe ainsi qu’une plus grande couche extérieure, et avec lequel on peut faire des farines. L’orge mondé est plus nutritif, car il a conservé la plus grande partie de ses nutriments.
L'orge se conserve à l'abri de l'humidité, de la chaleur et à température ambiante.
L'orge en grains
Comme l’orge perlé est passablement raffiné (on l’a poli pour lui donner l’apparence d’une perle), on lui préfère l’orge mondé, presque intact et donc beaucoup plus nutritif. Quel que soit le plat auquel on le destine, l’orge se cuit dans une proportion de trois tasses d'eau pour une tasse d'orge. On amène le tout à ébullition, on couvre, on réduit le feu et on cuit 45 minutes pour l’orge perlé, et 90 minutes pour l’orge mondé, ou jusqu'à ce que l'orge soit tendre et que toute l'eau soit absorbée. Une fois cuit, on peut faire à peu près tout avec le grain d'orge :
Des soupes, bien sûr, dont la traditionnelle soupe au boeuf et à l'orge qui se prépare avec des côtes et du bouillon de boeuf, des tomates, de l'oignon, du céleri, des carottes et du persil.
Des salades :
L’essayer également en dessert, dans cette salade aux fruits par exemple : avec fraises, framboises, bleuets, kiwi, fromage bleu et pacanes rôties, assaisonnée d'une sauce à l'huile d'olive et au vinaigre à la framboise.
Et de multiples autres plats :
Enfin, essayez l’eau d'orge, boisson savoureuse et saine que l'on consomme surtout en Angleterre et que l’on prépare avec un quart de tasse d'orge, quatre tasses d'eau, le zeste de deux citrons, du jus de citron et du sucre à volonté. On fait cuire l'orge et le zeste de citron à petit feu dans l'eau pendant deux heures. On passe au tamis, on ajoute sucre ou miel et citron au goût. Cette boisson se boit de préférence froide.
La farine d'orge peut être employée :
Les flocons d'orge peuvent être préparés :
On peut apprêter les tourteaux d’orge comme on le ferait pour le tapioca.
Jeunes pousses d’orge
On peut aussi semer l’orge à l’intérieur, et récolter les jeunes pousses pour les consommer dans les salades, sandwiches et autres préparations. Faire d'abord tremper les grains pendant huit heures, puis les semer, sans les recouvrir, dans un plateau peu profond rempli aux trois quarts d'un bon terreau. Arroser, recouvrir d'un morceau de plastique en laissant une extrémité ouverte pour la ventilation. Arroser tous les jours pendant trois jours, enlever le plastique, exposer le plateau à la lumière du soleil pendant cinq à huit jours en veillant à toujours garder le sol humide. Couper les jeunes pousses au besoin.
La maladie coeliaque, également connue sous le nom d’intolérance, d’entéropathie ou d’hypersensibilité au gluten, touche environ 4 personnes sur 1 000 en Amérique du Nord. Les gens atteints présentent une intolérance permanente au gluten, une protéine qui se retrouve dans le grain de plusieurs céréales. Cette protéine est toxique pour les gens coeliaques et sa consommation peut entraîner des symptômes intestinaux tels qu’une malabsorption de plusieurs nutriments. Le traitement de la maladie coeliaque consiste à exclure totalement le gluten de l’alimentation.
L’orge contient des protéines formant le gluten; les personnes atteintes doivent donc éviter l'orge et ses produits dérivés (malt, bière, etc.).
Certains individus subissent des réactions allergiques après avoir consommé de la bière, dont certaines peuvent aller jusqu’à l’anaphylaxie. Une étude a ainsi découvert deux protéines de l’orge (LTP1 et Z4) qui seraient les deux principaux allergènes de la bière, généralement fabriquée à partir de malt provenant de l’orge.
Le terme « orge » est apparu dans la langue française écrite au XIIe siècle. C'est une adaptation ancienne du nom latin de la plante, hordeum. L'orge dite d'automne porte le nom d'escourgeon, qui vient du latin corrigia et signifie « courroie », par allusion à la forme de l'épi. L'orge commune, ancêtre de toutes les variétés modernes, porte le nom de paumelle, du latin palmutia, « petite palme ». Selon les usages, l'orge est féminine... ou bien masculin. Nature, elle est féminine : de l’orge hâtive; décortiqué, il est masculin : de l’orge mondé ou perlé.
L'orge, qui est une céréale de la même famille que le blé et l’avoine, a probablement été cultivée pour la première fois à l'époque préhistorique sur les hauts plateaux de l'Éthiopie et dans le sud-est de l'Asie. On pense que ce fut la première céréale à être domestiquée. Sa culture se serait ensuite étendue à l'Égypte, à la Mésopotamie et au nord de l'Europe, quelques milliers d’années avant notre ère. Chez les Hébreux, les Grecs et les Romains, c'était la principale céréale dont on se servait pour faire du pain. On la consommait aussi en bouillie, notamment en Grèce.
La nourriture des athlètes
Réputée pour être un aliment de force, on la donnait aux champions des antiques jeux d’Éleusis, en Grèce. Quant aux gladiateurs, ils portaient le nom de hordearii, ou « hommes-orge », du fait que c'était le principal aliment qu'ils consommaient durant leur entraînement. Sa pauvreté relative en gluten la rendant difficilement panifiable, l’orge a été remplacée par le blé lorsque les humains ont découvert les joies du pain levé, plus léger que les traditionnels pains plats qui, dans toutes les cultures, constituaient jusqu'alors la base de l'alimentation.
Sélection et utilisation
Toutefois, bien avant d'être cultivée, l'orge était récoltée à l'état sauvage. L'espèce la plus ancienne, l'ancêtre de notre paumelle actuelle, était difficile à récolter du fait que son rachis (ou axe central de l'épi) était faible et que les grains tombaient hâtivement. Elle fut finalement remplacée par des espèces à quatre et six rangs au rachis beaucoup plus fort. Les chercheurs croient qu'il s'agit de la première forme de sélection à avoir été effectuée par les humains, il y a environ 10 000 ans. Pendant plusieurs millénaires, ce sera de loin la céréale la plus employée, jusqu'à ce que le blé la détrône.
Aujourd’hui, elle a conservé certains de ces usages alimentaires, notamment en Afrique du Nord et dans certaines parties de l'Asie où l'on s'en sert pour faire un pain plat et une bouillie. Mais désormais, on la cultive surtout pour l'industrie de la malterie (le malt provient de l’orge germé et séché, et est l’ingrédient de base de la bière), et comme moulée ou fourrage pour les porcs, les boeufs à viande et la volaille. Toutefois, l'intérêt tout récent que l'on porte aux fibres alimentaires et aux glucides complexes, dont elle est riche, devrait changer ce profil.
La bière
Au Moyen Âge, il était considéré plus sain de boire de la bière – qui se trouvait stérilisée par le processus de cuisson et de fermentation – que de l'eau, hautement contaminée. On raconte qu’au XVe siècle, saint Arnoul, bénédictin flamand et évêque de Soissons qui deviendra plus tard le saint patron des brasseurs, constata lors d'une épidémie de choléra que les buveurs de bière souffraient moins de coliques que les buveurs d'eau. Pour persuader ces derniers de passer à la bière, il en brassa une cuve sous leurs yeux en utilisant sa crosse pour remuer le liquide doré, puis bénit ladite cuve. L'histoire veut que tous acceptèrent d'en boire et que tous échappèrent à la mort...
Considérée comme la première boisson alcoolique, la bière était déjà fabriquée par les Sumériens, qui la préparaient en faisant fermenter du pain d'orge dans de l'eau. Ils en vinrent à fabriquer une dizaine de types de bière qu'ils exportaient vers l'Égypte ou d'autres régions proches. Peu alcoolisées, certaines de ces bières jouaient le rôle d'aliment, particulièrement auprès des pauvres qui pouvaient se les procurer à faible prix. En effet, chez les Babyloniens, la bière était épaissie avec de la farine, puis mise à fermenter une seconde fois. On buvait cette mixture ou on la faisait carrément cuire, à la manière d'un pain ou d'un gâteau. De plus, on consommait le résidu de malt provenant de la première fermentation. Même chose au Moyen Âge : on ne filtrait pas la bière, qui était fabriquée avec des légumineuses, de l'orge et d'autres céréales – les affamés pouvaient trouver dans leur chope de quoi calmer leur faim.
Certains aiment à penser que c’est dans le but de fabriquer de la bière et non pour obtenir une source fiable de nourriture solide que les chasseurs-cueilleurs ont inventé l’agriculture et sont, de ce fait, entrés dans le néolithique – donnant ainsi naissance aux grandes civilisations de l’humanité.
Écologie et environnement
Engrais vert
En plus de servir de nourriture aux humains et aux animaux, l'orge peut servir d'engrais vert. À ce titre, elle prévient l'érosion du sol, nourrit tout ce qu'il y a de vivant et d'utile dans le sol, depuis les bactéries jusqu'aux lombrics, et protège ces organismes relativement fragiles contre les rayons ultraviolets et les températures extrêmes. Enfin, les engrais verts opposent une solide concurrence aux mauvaises herbes, diminuant ainsi le recours à des herbicides chimiques.